Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
samedi 14 décembre 2013
Luc 11, 1-4 - Notre Père
Il arriva, comme il était en prière en un certain lieu, lorsqu'il eut achevé, qu'un de ses disciples luit dit : " Seigneur, apprenez-nous à prier, comme Jean l'a appris à ses disciples. "
Il leur dit : " Lorsque vous priez, dites :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés,et [ne nous laisse pas entrer en tentation], mais délivre-nous du mal. "
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Saint Augustin a établi un parallèle entre les sept demandes du Notre Père et les béatitudes. C’est peut-être une manière d’entendre cette prière, d’en contempler à la fois la simplicité et l’ampleur des déplacements auxquels elle nous conduit.
RépondreSupprimerJ’ai entendu un prêtre me raconter que pour certains de ses élèves du caté, il est difficile de parler de Dieu comme père, à des enfants abandonnés par leurs pères biologiques. Nous pouvons prier sur cette réalité et souhaiter que ces blessés de la vie trouvent en Dieu plus que cette image flétrie de la paternité : quelque chose qui est de l’ordre de l’indicible et qui nous conduit à ouvrir nos mains pour recevoir.
RépondreSupprimerRecevoir le pain quotidien…
Recevoir le pardon…
J'ai repris la traduction liturgique du Notre-Père.
RépondreSupprimerLe grec dit littéralement : « ne pas emporte nous dans la tentation ». En corrigeant le Notre-Père, dans sa traduction française qui disait « ne nous soumets pas à la tentation », et proposant Et ne nous laisse pas entrer en tentation le pape nous invite à corriger cette vieille et mauvaise image d’un père Fouettard qui nous enverrait des tentations pour vérifier notre adhésion à la loi. C’est le Dieu des premiers chapitres de Job. Ce n’est pas le Dieu de Jésus-Christ.