25 Comme des foules nombreuses cheminaient avec lui, il se retourna
et leur dit :
26 "Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa
femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut
être mon disciple.
27 Qui conque ne porte pas sa croix et ne me suis pas, ne peut pas
être mon disciple.
Dérangeantes paroles qui nous interpellent sur nos préférences.
RépondreSupprimerBien sûr, le Christ ne nous invite pas à haïr nos proches. Il nous pousse par contre à rejeter cette tentation de « mêmeté » qui ne cesse de nous faire préférer le confort de la famille à notre mission pour le monde. La mêmeté, dénonce encore Lévinas , est une tentation d’enroulement sur soi-même, qui se distingue de l’altérité véritable, condition de l’amour vrai.
« Porter sa croix »... Il ne s’agit pas de la chercher ni tomber dans un dolorisme qui consiste à considérer que le mal subi est une punition méritée de Dieu. Porter sa croix [bastaxo en grec : porter, soulever, enlever] est à l’inverse l’entrée dans une dynamique qui consiste à se relever, à retrouver le chemin de l’espérance.
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