Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

dimanche 29 décembre 2013

Luc 14, 12-14 – Un festin pour les pauvres


12 Il disait à celui qui l'avait invité : "Lorsque tu donnes un déjeuner
ou un dîner, ne convoque pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des
voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et que ce ne soit pour
toi un rendu.
13 Mais, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
14 et heureux seras-tu de ce qu'ils n'ont pas de quoi te rendre, car
cela te sera rendu lors de la résurrection des justes "





2 commentaires:

  1. Dans la morale moderne, on parlerait, non sans raison d’une re-
    marque pertinente contre le « communautarisme », tentation
    que nous ne cessons d’avoir : croire que se réunir entre amis est
    une façon de vivre la charité. Non. Nous en déplaise, elle est
    ailleurs et le pas est plus difficile.

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  2. On peut entendre, derrière cela des appels de philosophes
    comme E. Lévinas, qui nous interpelle sur notre responsabilité
    vis-à-vis du prochain. Qui est véritablement notre prochain ? Se
    limite-t-il à celui qui peut nous rendre la monnaie de nos actes ?
    La tradition biblique qui se souciait déjà, bien avant la venue du
    Christ, de l’étranger, de la veuve et de l’orphelin est ici propul-
    sée au rang d’une priorité. Si je n’ai pas la charité, dira Paul en
    1 Cor 13, « je ne suis qu’une timbale qui résonne ».

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