Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt
mardi 3 décembre 2013
Luc 9, 1-6 - Ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle
1 Ayant convoqué les Douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et pour guérir les maladies.
2 Et il les envoya prêcher le royaume de Dieu et guérir les malades,
3 et il leur dit : " Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni besace, ni pain, ni argent, et ne pas avoir deux tuniques.
4 En quelque maison que vous entriez, demeurez-y et repartez de là.
5 La ville dont les gens ne vous recevraient pas, sortez-en et secouez sur eux, en témoignage, la poussière de vos pieds. "
6 Étant partis, ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons.
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À l’heure où une réforme de notre Église est en cours, on ne peut que contempler cette pauvreté des premiers prédicateurs qui partent sur les routes sans besace ni argent. Saurons-nous retrouver cette pureté évangélique, comme signe de la kénose même de Dieu. Si Dieu convertit en se dépouillant, qu’est-ce que cela révèle du message. Et si les apôtres font de même, que nous reste-t-il à faire ? Assurément le souffle de l’Esprit n’a pas abandonné l'Église. Si parfois, il passe par des chemins que nous ne connaissons pas, n’est-ce pas là ce que l’on peut contempler, l’indicible hauteur où Dieu nous révèle, par petits éclairs successifs, les pas qu’Il fait pour l’homme.
RépondreSupprimerPourquoi secouer nos sandales ? Peut-être que l’évangéliste veut dire par là qu’après avoir tout fait pour la vérité, si celle-ci n’est pas reconnue, elle demeure lieu de ténèbres. Il ne nous appartient pas de juger l’homme, ni la réception qu’il fait de la Parole. Peut-être pouvons-nous juste par ce geste, souligner que nous avons fait notre possible.
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