Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
lundi 9 décembre 2013
Luc 9, 46-50 - Recevoir un enfant en mon nom
46 Or, une préoccupation entra dans leur esprit, savoir lequel d'entre eux pouvait bien être le plus grand.
47 Jésus, voyant la préoccupation de leur cœur, prit un enfant, le plaça près de lui
48 et leur dit : " Celui qui reçoit en mon nom cet enfant, me reçoit; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé; car celui qui se trouve être le plus petit parmi vous tous, celui-là est grand. "
49 Jean, prenant la parole, dit : " Maître, nous avons vu quelqu'un qui chassait les démons en votre nom, et nous voulions l'en empêcher, parce qu'il ne (vous) suit pas avec nous. "
50 Jésus lui dit : " N'empêchez pas, car celui qui n'est pas contre vous est pour vous. "
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Commentaires :
RépondreSupprimerPuissance et humilité. Dans un long texte intitulé « À genoux devant l’homme », j’ai longtemps développé ce contraste, particulièrement flagrant chez Jean entre la puissance et l’humilité. Ici aussi Luc nous rappelle l’essentiel. Le culte du moi n’a pas d’issue. Seul celui qui met le petit et le pauvre au centre peut trouver le chemin du Christ.
Le grec reprend par trois fois le mot d’exetai (accueillir / recevoir) qui traduit bien le décentrement nécessaire. Triple décentrement qui n’est pas sans évoquer pour moi la triple kénose : Dieu a tout donné en son fils, qui lui-même se donne pour que l’Esprit nous habite. Ici, l’allusion à l’enfant peut aussi être une contemplation de l’accueil que nous pouvons avoir du Fils de Dieu.
Pour aller plus loin :
RépondreSupprimer- C. Hériard, La danse trinitaire in A genoux devant l'homme et L’amphore et le fleuve