Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

jeudi 14 novembre 2013

Luc 6, 6-11 - Lève-toi... Étends la main


6 Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et il enseignait. Et il se trouvait là un homme dont la main droite était sèche.
7 Or, les scribes et les Pharisiens l'épiaient (pour voir) s'il guérissait le jour du sabbat, afin de trouver à l'accuser.
8 Mais lui connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main sèche : " Lève-toi, et tiens-toi debout au milieu ! " Et s'étant levé, il se tint debout.
9 Et Jésus leur dit : " Je vous le demande, est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une vie ou de l'ôter? "
10 Et, après avoir promené son regard sur eux tous, il lui dit : " Etends ta main. " Il le fit et sa main redevint saine.
11 Mais eux furent remplis de fureur, et ils s'entretenaient entre eux de ce qu’ils feraient à Jésus.

2 commentaires:

  1. Autre sabbat, autre pinaillage des juifs. On pourrait voir dans l’insistance de Luc un radotage. Il y néanmoins des nuances. On passe de la campagne à la ville. Luc prend aussi le temps de souligner que Jésus enseigne.
    Les différences sont d’abord dans le dialogue qui s’installe ici entre Jésus et ses adversaires. Puis dans la nature de l’acte. Le premier était de l’ordre anecdotique. Ici il s’agit d’une guérison. Jésus pousse l’enjeu plus loin : faire le bien, sauver une vie. La main desséchée est celle qui empêche de travailler. Elle est signe de mort, d’inaction, de culpabilité peut-être. Jésus redresse l’homme courbé : « Lève-toi, tiens-toi debout » puis il apporte la vie. « Étends la main… ». Jésus donne à l’homme une nouvelle direction. Il guérit pour la vie.

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  2. Pourquoi rester debout pendant la consécration ? Dans un commentaire sur la liturgie, Patrick Prétôt rappelle que c’est le dimanche, jour du ressuscité que nous sommes invités à rester debout pendant la messe. Parce que, comme l’homme à la main sèche, Jésus nous a relevés. Ainsi, nous pouvons nous mettre à genoux en semaine et debout le dimanche, marquant ainsi ce don de Dieu qui, en ressuscitant son fils nous a relevés et fais de nous des hommes debout. « Nous ne formons qu'un seul corps dans le Christ » (Rm 12, 5). C'est ensemble que nous sommes le corps du Christ (voir 1 Co 12, 12-30).

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