Selon saint Luc

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Vitrail de Nonancourt

lundi 11 novembre 2013

Luc 5, 17-26 - Le paralytique : Lève toi et marche


17 Or, un jour, il enseignait, et étaient assis des Pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les bourgs de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem, et la vertu du Seigneur le poussait à opérer des guérisons.
18 Et voilà que des gens, portant sur un lit un homme qui était paralysé, cherchaient à le faire entrer et à le mettre devant lui.
19 Et ne trouvant pas moyen de le faire entrer à cause de la foule, ils montèrent sur la terrasse et, à travers les tuiles, le descendirent avec la couchette, au milieu devant Jésus.
20 Voyant leur foi, il dit : " Homme, tes péchés te sont remis. "
21 Les scribes et les Pharisiens se mirent à penser, disant : " Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes? Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul? "
22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : " Quelles pensées avez-vous en vous-mêmes?
23 Lequel est le plus facile, de dire : " Tes péchés te sont remis, " ou de dire : " Lève-toi et marche "?
24 Mais, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a, sur la terre, le pouvoir de remettre les péchés, il dit au paralytique : Je te le dis, lève-toi, prends ta couchette et va-t'en dans ta maison. "
25 À l'instant, il se leva devant eux, prit (le lit) sur lequel il était couché, et s'en retourna dans sa maison en glorifiant Dieu.
26 Et tous furent pris de stupeur et ils glorifiaient Dieu, et ils furent remplis de crainte, disant : " Nous avons vu aujourd'hui des choses merveilleuses. "


2 commentaires:

  1. Commentaires :
    Nous n’avons pas coupé ce texte qui comprend une structure narrative cohérente. On y voit les mouvements des hommes, ceux qui doutent, ceux qui croient. Juste après notre lecture sur le lépreux et Naaman, ces contrastes nous éclairent et nous confortent sur l’intérêt d’une lecture cursive qui met en correspondance ces deux récits. Ils soulignent ainsi les gestes de ceux qui ne se démontent pas pour atteindre Jésus, allant jusqu’à déplacer les tuiles.

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  2. Le meilleur commentaire de ce texte, se trouve, à mon avis, dans le livre de Lytta Basset : « Moi, Je ne juge personne »*. Elle y souligne nos propres paralysies et notre culpabilité qui nous rendent immobiles. « Lève-toi et marche ». La culpabilité est mortifère. Jésus nous guérit de cela. Il nous pousse à avancer.
    * Editions Albin-Michel, 2003

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