Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

jeudi 23 janvier 2014

Luc 19, 28-48 – Vous trouverez un ânon.


28 Après avoir dit cela, il marchait en tête, montant à Jérusalem.
29 Lorsqu'il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près du mont appelé des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, 
30 en disant : " Allez au village qui est en face ; en y entrant, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s'est jamais assis ; après l'avoir détaché, amenez-le.
31 Et si quelqu'un vous demande : " Pourquoi le détachez-vous? " vous direz ainsi : " Le Seigneur en a besoin. " "
32 S'en étant allés, ceux qui étaient envoyés trouvèrent (les choses) comme il leur avait dit.
33 Comme ils détachaient l'ânon, ses maîtres leur dirent : " Pourquoi détachez-vous l'ânon? "
34 Ils dirent : " Le Seigneur en a besoin. "
35 Et ils l'amenèrent à Jésus ; puis, ayant jeté leurs manteaux sur l'ânon, ils firent monter Jésus.
36 Tandis qu'il avançait, ils étendaient leurs manteaux sur le chemin.
37 Lorsqu'il était déjà proche de la descente du mont des Oliviers, toute la troupe des disciples transportés de joie se mirent à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus, 
38 disant : " Béni soit celui qui vient, le roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire au plus haut des cieux ! "


4 commentaires:

  1. L'Église célèbre ce récit aux Rameaux, non sans mettre en évidence ce contraste saisissant entre l’acclamation royale du Christ et la suite du Récit. Là encore, une tension se fait voir et c’est au sein de ce contraste que nous sommes appelés à vivre. « Où es-tu ? ».

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  2. L’allusion à l’ânon inscrit le récit dans un texte plus ancien, prophétie de Zacharie. Par ce détail, la passion entre dans un projet plus vaste : celui du plan de Dieu sur l’homme.

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  3. Pour moi, l'évocation d'un ânon fait remonter tout mon travail sur la kénose, cette tension féconde entre l'abaissement du Christ et sa gloire. Il n'est pas arrivé sur le char glorieux d'Elie, mais sur un jeune ânon et cette contemplation mérite que l'on s'arrête.

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