Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
mardi 28 janvier 2014
Luc 20, 27-40 – La loi et la résurrection
27 Quelques-uns des Sadducéens, qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et lui posèrent cette question :
28 " Maître, Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt ayant femme, et qu'il soit sans enfant, que son frère prenne la femme et suscite une postérité à son frère.
29 Il y avait donc sept frères ; le premier prit femme et mourut sans enfant.
30 Le second,
31 puis le troisième, la prirent ; pareillement les sept ne laissèrent pas d'enfant et moururent.
32 Après, la femme aussi mourut.
33 Cette femme donc, à la résurrection, duquel d'entre eux devient-elle femme, car les sept l'ont eue pour femme? "
34 Jésus leur dit : " les enfants de ce siècle épousent et sont épousés ;
35 mais ceux qui ont été jugés dignes de parvenir au siècle à venir et à la résurrection des morts n'épousent pas et ne sont pas épousés ;
36 aussi bien ne peuvent-ils plus mourir : ils sont en effet semblables aux anges, et ils sont enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection.
37 Mais que les morts ressuscitent, Moïse aussi l'a indiqué, au passage du Buisson, lorsqu'il dit : Le Seigneur, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac et Dieu de Jacob.
38 Or il n'est pas Dieu de morts, mais de vivants, car pour lui, tous sont vivants. "
39 Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent : " Maître, vous avez bien parlé. "
40 Et ils n'osaient plus lui poser aucune question.
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On se trouve dans un contexte typique, au temps de Jésus, mais qui continue, d’une certaine manière dans les écoles rabbiniques juives : on pose un problème théorique et on argumente en soulignant la tension entre deux thèses différentes. Ce récit est un exemple typique de ces joutes oratoires.
RépondreSupprimerElle nous laisse sur notre faim : qu’en sera-t-il du royaume ? Au-delà des belles descriptions de Dante ou de la danse des bienheureux peinte par Fra Angelico, il ne nous reste que l’espérance et la mélodie d’un chant : « je veux voir Dieu / joie sans fin des bienheureux ».