Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
lundi 6 janvier 2014
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On retrouve ce que nous avons signalé plus haut à propos du « culte du moi ». Le pape François dénonce aussi « ceux qui s’attachent à certains projets et à des rêves de succès cultivés par leur vanité1 ». Peu de gens échappent à cela…
RépondreSupprimerDieu connaît cela et d’une certaine façon, il en souffre.
Le psaume 139 : « Toi tu me sondes et me connaît » donne aussi l’impression que laisse la deuxième partie du verset : un Dieu qui du haut du ciel, nous surveille et nous guette. On peut se laisser aller dans cette image négative sans prendre conscience qu’il s’agit, le plus souvent, comme le traduit la suite du psaume, de la tendresse d’un père ou d’une mère pour son enfant. C’est dans le sillage de la révélation du père du fils prodigue (cf. Luc 15) que nous pouvons mieux comprendre la tristesse de Dieu face à ce qui en nous, « fait ce qu’il ne veut pas faire » pour reprendre les termes de Paul.
1. Evangelii Gaudium, § 82
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