Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
dimanche 19 janvier 2014
Luc 18, 31-34 – Monter à Jérusalem
31 Prenant auprès de lui les Douze, il leur dit : " Voici que nous montons à Jérusalem et que va s'accomplir pour le Fils de l'homme tout ce qui a été écrit par les prophètes.
32 En effet, il sera livré aux Gentils, sera bafoué, sera outragé, et sera couvert de crachats ;
33 et, après l'avoir flagellé, on le fera mourir, et il ressuscitera le troisième jour. "
34 Et eux ne comprirent rien à cela ; c'était pour eux un langage caché et ils ne savaient pas ce qui (leur) était dit.
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Rien à ajouter si ce n’est de souligner le contraste entre le choix du jeune homme riche et celui de Jésus. C’est dans cette tension que se trouve notre drame.
RépondreSupprimerL’évangéliste Jean, à sa manière, traduira la même tension en Jean 19 dans son récit du 2ème Jardin : entre les 3 « moi je suis de Jésus » et les 3 « moi, je ne suis pas de Pierre ».
Au premier jardin, retentit encore le cri de Dieu à Adam « Où es-tu ? ». Notre réponse est à trouver, entre les deux chemins.
Reprenons les versets 25 et 26 :
25 Il est, en effet, plus aisé pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille, que pour un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. "
26 Ceux qui entendaient dirent : " Et qui peut être sauvé? "
27 Il dit : " Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. "
Seuls, nous ne pouvons suivre Jésus. Il faut qu’en nous l’Esprit habite et nous pousse au désert.
Pour aller plus loin :
RépondreSupprimerSur la tension de Jn 19, Cf. notre exégèse dans À genoux devant l’homme.