Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

jeudi 2 janvier 2014

Luc 15, 1-6 – La brebis perdue


1 Tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de lui pour l'entendre.
2 Et les Pharisiens et les scribes murmuraient, disant : "Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux."
3 Et il dit à leur adresse cette parabole :
4 "Qui d'entre vous, ayant cent brebis, s'il en perd une, ne laisse pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il l'ait retrouvée?
5 Et quand il l'a retrouvée, il la met sur ses épaules tout joyeux et, 
6 de retour à la maison, il convoque les amis et les voisins et leur dit :" Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue."
7 Ainsi, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.


5 commentaires:

  1. À contempler. Ces trois paraboles qui ont inspiré le titre de mon recueil nous conduisent à prendre conscience de l’immensité de l’amour divin. Triptyque à consommer sans modération.

    RépondreSupprimer
  2. En théorie, on ne devrait pas couper les trois paraboles sur le royaume du chapitre 15 qui constituent un tout et s’insèrent à la suite de cette critique sur le comportement de Jésus en faveur des pécheurs. Il faut donc prendre le temps de goûter ces trois histoires et leur complémentarité, ce qui est justement l’intérêt d’une lecture cursive.
    el quand les anges se réjouissent de l’arrivée d’une âme au paradis…

    RépondreSupprimer
  3. Dans une homélie récente, le pape François parle d’un monde où 99 brebis sont perdues, ce qui traduit bien l’ampleur de notre tâche. Sans compter qu’il n’est pas sûr que nous soyons véritablement une brebis sage.

    RépondreSupprimer
  4. « Joie dans le ciel… » Une petite image qui en dit plus sur la joie des bienheureux que tous les discours sur le paradis. On peut repenser à ce récit de Dante où un tremblement de joie secoue le ciel quand les anges se réjouissent de l’arrivée d’une âme au paradis…

    RépondreSupprimer
  5. Commentaire de Saint Nersès Snorhali

    « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis »
    Je me suis égaré dans le désert,J'ai erré dans la région inhabitée,Selon la parabole de la brebis,Une parmi le groupe des cent.Le méchant Ennemi l'a déchirée :Il l'a couverte de plaies incurables ;C'est pourquoi il n'y a pas d'autre remède à la plaie,Sinon toi, pour la guérir.Je te supplie tout en larmes,J'élève mes cris vers mon Sauveur :Toi, bon Pasteur venu du ciel,Mets-toi à la recherche du petit troupeau.Cherche, Seigneur, la pièce d'argent tombéeQui est ton image perdue (Gn 1,26),Que j'ai enfouie dans le vice du péchéEt dans la boue fétide.Lave-moi, Seigneur, de ma souillure ;Rends mon âme pure, telle la blancheur de neige (Is 1,18).Veuille compléter le nombre des dix pièces,Comme tu l'as fait pour les quarante saints [de Sébaste].Porte-moi sur tes épaules, toi qui as porté la croix,Veuille relever mon âme tombée ;Réjouis l'armée céleste des anges Pour le retour d'un seul pécheur.

    Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien in Jésus, Fils unique du Père, § 26-31 ; SC 203 (trad. SC p. 44 rev.)

    RépondreSupprimer