Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

jeudi 24 octobre 2013

Luc 3, 23-38, Généalogie


23 Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença (son ministère), étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli,
24 fils de Matthat, fils de Lévi, fils de Melchi, fils de Iannaï, fils de Joseph,
25 fils de Mattathias, fils d'Amos, fils de Naoum, fils d'Esli, fils de Naggaï,
26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Séméïn, fils de Iosech, fils de Ioda,
27 fils de Ioanan, fils de Résa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,
28 fils de Melchi, fils d'Addi, fils de Kosam, fils d'Elmadam, fils d'Er,
29 fils de Jésus, fils d'Eliézer, fils de Iorim, fils de Matthat, fils de Lévi,
30 fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Ionam, fils d'Eliacim,
31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Nathan, fils de David,
32 fils de Jessé, fils de Iobed, fils de Booz, fils de Sala, fils de Naasson,
33 fils d'Aminadab, fils d'Admin, fils d'Arni, fils de Hesron, fils de Pharès, fils de Juda,
34 fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fils de Thara, fils de Nachor,
35 fils de Sérouch, fils de Ragau, fils de Phalec, fils d'Eber, fils de Sala,
36 fils de Caïnan, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech,
37 fils de Mathousala, fils de Hénoch, fils de Iaret, fils de Maléléël, fils de Caïnan,
38 fils d'Enos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu.


3 commentaires:

  1. À la différence de la généalogie de Matthieu, celle de Luc part du Christ pour remonter jusqu’à Adam. C’est une généalogie masculine qui évoque les grands patriarches : David, Jacob, Abraham. On trouve 77 filiations, nombre qui décrit l’infini parfait au sens juif.
    Adam fils de Dieu et Jésus fils de Joseph : les deux filiations « divines » méritent aussi d’être contemplées, comme celles plus humaines, marquées par la faute, les errements d’un peuple. En évoquant les femmes, Matthieu qui part à l’inverse d’Abraham et divise la généalogie en 3 fois 14 générations sera sur ce point plus précis.
    Sur la même période, les deux évangélistes divergent : 56 filiations contre 42 chez Matthieu. Pourquoi cette différence ? Il faut peut-être dépasser ici une lecture littérale et scientifique pour voir la symbolique spirituelle du texte. Car il ne s’agit ni pour l’un, ni pour l’autre de vérités historiques, mais d’héritages et d’engendrement. Depuis que l’on sait que l’homo sapiens à plus de 30.000 ans, on ne peut, à notre tour, que prendre de la distance et contempler le chemin de Dieu dans nos propres héritages.

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  2. Pourquoi mettre la généalogie ici. P. Bacq souligne (op. cit. p ; 95) le lien particulier entre la théophanie où Dieu se révèle et cette filiation affirmée. Il y a donc, à la différence de Matthieu un lien entre « Tu es mon Fils » et ce Jésus fils de Joseph, fils de Dieu. On reste dans une construction qui dit au lecteur ce lien, l’argumente, le fonde spirituellement au sein d’une lignée d’hommes.

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  3. Pour aller plus loin :
    - Lire la généalogie de Matthieu (1, 1-17)
    - Voir aussi les ouvrages cités en bibliographie

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