Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

mardi 29 octobre 2013

Luc 4, 16-22 - L'Esprit du Seigneur est sur moi

16 Il vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture.
17 On lui remit le livre du prophète Isaïe; et ayant déroulé le livre, il trouva l'endroit où il était écrit :
18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé publier aux captifs la délivrance, aux aveugles le retour à la vue, renvoyer libres les opprimés, 
19 publier l'année favorable du Seigneur.
20 Ayant roulé le livre, il le rendit à l'employé et s'assit; et tous, dans la synagogue, avaient les yeux attachés sur lui.
21 Il se mit à dire à leur adresse : " Aujourd'hui cette Écriture est accomplie devant vous. "
22 Et tous lui rendaient témoignage et admiraient les paroles toutes de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : " N'est-ce pas là le fils de Joseph? "

1 commentaire:

  1. Il convient ici de profiter de ces descriptions pour faire un exercice ignacien de « contemplation in situ » qui consiste à se laisser habiter par le texte, se laisser transporter sur ce lieu particulier de Nazareth, sur le flanc de la colline et à se faire petit priant, dans cette synagogue visitée par Jésus. Car il vient, le béni de Dieu, nous rejoindre dans notre prière. Il vient avec éclat et majesté, poursuivant, dans l’axe particulier de Luc, cet enracinement dans la Tradition, dans ces prophéties qui l’annoncent, comme elles avaient annoncé la venue du Baptiste.
    Doit-on y voir d’ailleurs une correspondance entre la prophétie sur Jean et celle sur Jésus, comme une redondance stylistique qui continue ce qu’avait fait le récit de l’enfance ?
    Cela peut être médité. Une chose demeure : Celui qui vient, nous l’attendons. Nous ne cessons de l’attendre. Et l’Esprit qui repose sur lui est celui que Dieu nous propose maintenant, alors qu’il nous a quittés. Ce mettre en situation, accueillir Jésus, c’est accueillir aussi cette présence, au fond de nous, d’un Dieu qui attend que nous nous mettions en silence, que nous ouvrions notre cœur.

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