On
peut arrêter là ce que l’on qualifie d’Évangile de l’enfance.
Puisque au verset 21 apparaît la figure de Jésus adulte. Que
dire en résumé, sur ces trois chapitres. Il y a, chez Luc un souci
particulier de faire une relecture de l’Ancien Testament que l’on
retrouve par les multiples citations de l’Écriture. Cela traduit
pas forcément le fait que l’Ancien Testament indiquait clairement
la venue du Christ, mais plutôt que cette liaison n’est pas
incompatible, comme le montrera lui-même le Christ, par les mots de
Luc, dans le récit d’Emmaüs. Cette cohérence de l’ensemble
montre à la fois des ouvertures, une espérance, mais aussi des
divergences et le croisement des messages et des personnalités de
Jean et de Jésus, soulignées dès leur origine, va mettre l’accent
sur la nouveauté du Christ (cf. aussi Luc 5, 39 : les outres
neuves) et installer une tension dynamique. Luc établit, peut-on
dire un pont pastoral entre les deux mondes. Et cet effort mérite
d’être souligné et contemplé.
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