Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt
jeudi 15 août 2013
Luc 1, 9-11 Prière au temple
Or, pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut appelé par le sort, d'après la règle du sacerdoce, à entrer dans le temple du Seigneur pour offrir le parfum. Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l'heure du parfum.
Il y a un temps et un lieu pour que Dieu apparaisse. Sommes-nous sensibles à cette mise en disponibilité pour Dieu ? Selon 1 Chroniques 24, 19 et 2 Ch 23, 8, la répartition des tâches date depuis l'institution du Temple. Il y a là une tension entre l'ordre juif, transmis par la tradition, les faits de l'homme et cette stérilité sur lequel on peut accuser Dieu. Où est la vérité ? Pourquoi Dieu reste-t-il silencieux, malgré l'encens ? Tout ce que l'on sait, c'est que ce lieu, selon la tradition juive, est le Saint des Saints, le lieu de la présence. Luc nous plonge dans l'histoire juive, nous conduit au cœur du cœur de la rencontre, pour les personnes de ce temps. Ici est Dieu. A-t-on oublié que Dieu est ailleurs, qu'il ne peut être enfermé dans le Temple ? On peut légitimement aussi se poser la question. Il y a ici un drame, qui est celui de la limite du monde juif, de l'échec d'un culte, que la stérilité vient traduire et qui nous introduit pourtant au possible de Dieu. On ne sait où il est. On ne sait s'il est là. Il peut se révéler et se cacher. Il peut se taire, où laisser apparaître dans le murmure d'un fin silence (cf. 1 Rois 19), que Dieu n'est pas loin...
Il y a un temps et un lieu pour que Dieu apparaisse. Sommes-nous sensibles à cette mise en disponibilité pour Dieu ? Selon 1 Chroniques 24, 19 et 2 Ch 23, 8, la répartition des tâches date depuis l'institution du Temple. Il y a là une tension entre l'ordre juif, transmis par la tradition, les faits de l'homme et cette stérilité sur lequel on peut accuser Dieu. Où est la vérité ? Pourquoi Dieu reste-t-il silencieux, malgré l'encens ?
RépondreSupprimerTout ce que l'on sait, c'est que ce lieu, selon la tradition juive, est le Saint des Saints, le lieu de la présence. Luc nous plonge dans l'histoire juive, nous conduit au cœur du cœur de la rencontre, pour les personnes de ce temps. Ici est Dieu. A-t-on oublié que Dieu est ailleurs, qu'il ne peut être enfermé dans le Temple ? On peut légitimement aussi se poser la question.
Il y a ici un drame, qui est celui de la limite du monde juif, de l'échec d'un culte, que la stérilité vient traduire et qui nous introduit pourtant au possible de Dieu. On ne sait où il est. On ne sait s'il est là. Il peut se révéler et se cacher. Il peut se taire, où laisser apparaître dans le murmure d'un fin silence (cf. 1 Rois 19), que Dieu n'est pas loin...