Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt
mardi 13 août 2013
Luc 1, 7 Mais il n'avait pas d'enfants
Ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Élisabeth était stérile; et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge.
Le lecteur attentif peut y voir ici l'allusion à Abraham et Sarah, qui malgré leur prospérité et leur justice, étaient dans le même cas. Il fallut attendre l'âge symbolique de plus de 100 ans pour que la venue des "trois visiteurs" au chêne de Manbré marque l'intervention de Dieu en faveur de l'homme souffrant. On se souvient qu'alors Sarah refusa de croire à l'annonce de son enfantement Ici, comme on va le voir, c'est l'homme qui va douter de Dieu... Seigneur, aide-nous à croire. Car c'est bien de foi qu'il s'agit, là encore... Et sur ce point, malgré notre raison raisonnante, malgré nos certitudes, nous demeurons des incroyants devant les pas de Dieu vers l'homme. La souffrance de la femme (ou de l'homme) stérile est dans l'échelle des souffrances de peine une détresse souvent mal considérée. Pourtant, il y a là quelque chose de terrible, à la fois dans la réalisation de "l'anormalité", dans le fait que l'on ne cesse de se comparer à d'autres, pour qui les grossesses et les paternités semblent le résultat d'un don de Dieu et de plénitude. Ici, l'on est face au désert. On se sent condamné à tort. Quel est le plan de Dieu sur l'homme stérile ? À quelle fécondité est-il appelé ?
Le sujet de stérilité m'a toujours interpellé, notamment dans : - le collier de Blanche (roman, histoire d'une famille pendant la guerre de Cent Ans) - la souffrance d'Eléna in La barque de Solwenn (roman, histoire d'une famille de pêcheurs à la fin du XIX° - Léa (histoire de la vocation d'une femme stérile) De même, j'ai parlé de la souffrance : - quelle espérance pour l'homme souffrant mais ai-je été jusqu'au bout ? Il faut peut-être aller plus loin sur ce chemin.
Le lecteur attentif peut y voir ici l'allusion à Abraham et Sarah, qui malgré leur prospérité et leur justice, étaient dans le même cas. Il fallut attendre l'âge symbolique de plus de 100 ans pour que la venue des "trois visiteurs" au chêne de Manbré marque l'intervention de Dieu en faveur de l'homme souffrant. On se souvient qu'alors Sarah refusa de croire à l'annonce de son enfantement Ici, comme on va le voir, c'est l'homme qui va douter de Dieu...
RépondreSupprimerSeigneur, aide-nous à croire. Car c'est bien de foi qu'il s'agit, là encore... Et sur ce point, malgré notre raison raisonnante, malgré nos certitudes, nous demeurons des incroyants devant les pas de Dieu vers l'homme.
La souffrance de la femme (ou de l'homme) stérile est dans l'échelle des souffrances de peine une détresse souvent mal considérée. Pourtant, il y a là quelque chose de terrible, à la fois dans la réalisation de "l'anormalité", dans le fait que l'on ne cesse de se comparer à d'autres, pour qui les grossesses et les paternités semblent le résultat d'un don de Dieu et de plénitude. Ici, l'on est face au désert. On se sent condamné à tort. Quel est le plan de Dieu sur l'homme stérile ? À quelle fécondité est-il appelé ?
Le sujet de stérilité m'a toujours interpellé, notamment dans :
RépondreSupprimer- le collier de Blanche (roman, histoire d'une famille pendant la guerre de Cent Ans)
- la souffrance d'Eléna in La barque de Solwenn (roman, histoire d'une famille de pêcheurs à la fin du XIX°
- Léa (histoire de la vocation d'une femme stérile)
De même, j'ai parlé de la souffrance :
- quelle espérance pour l'homme souffrant
mais ai-je été jusqu'au bout ? Il faut peut-être aller plus loin sur ce chemin.