Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt
jeudi 13 février 2014
Luc 23, 44-46 – La mort de Jésus
44 Il était alors environ la sixième heure, et il se fit des ténèbres sur la terre entière jusqu'à la neuvième heure,
45 le soleil s'étant éclipsé, et le voile du sanctuaire se fendit par le milieu.
46 Et Jésus clama d'une voix forte : " Père, je remets mon esprit entre vos mains. " Et, ce disant, il expira.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Marc (ch. 15, 36) précise : se déchire de haut en bas, ce qui peut sous-entendre, selon certaines interprétations1, que c’est Dieu qui le déchire, parce que le voile qui cachait la lumière divine, comme elle cachait, au temple le Saint des Saints, n’a pu lieu d’être.
RépondreSupprimerOn peut voir aussi ici une évocation d’Exode 34 où Moïse, après avoir vu Dieu était rayonnant de lumière, au point que les juifs le force à cacher son visage. Le voile déchiré, après la mort du Fils, révèle que la lumière aveuglante de l’amour du Fils vers le Père ne peut plus être masquée.
Il y a dans le cri de Jésus de multiples facettes : chez Jean, notamment, on peut entendre à la fois un cri de douleur, un cri vers l’homme « J’ai soif de toi », voire, comme l’affirme certains exégètes le cri de joie de Jésus qui voit le Père.
RépondreSupprimerPour aller plus loin :
RépondreSupprimerSur ce sujet voir dans À genoux devant l’homme, une étude largement développée et comparative des différents récits du cri chez les 4 évangélistes, difficilement résumable en quelques lignes.
Notes : 1. Une autre interprétation est le signe du deuil, comme lorsqu’en « 2 Rois 2,12: Élisée déchire ses vêtements lorsqu'il pleure le départ d'Élie ». Philippe Bacq, et Odile Ribadeau-Dumas, op. cit. p. 307
RépondreSupprimerHymne :
RépondreSupprimerLe Fils de Dieu, les bras ouverts,
A tout saisi dans son offrande,
L'effort de l'homme et son travail,
Le poids perdu de la souffrance.
L'élan puissant de son amour
Attire à lui la terre entière,
Il fait entrer dans son repos
Le monde en marche vers le Père.