Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt
dimanche 2 février 2014
Luc 22, 1-6 – Judas
1 Or la fête des Azymes, qu'on appelle Pâque, approchait ;
2 et les grands prêtres et les scribes cherchaient comment ils pourraient le faire périr ; car ils craignaient le peuple.
3 Or Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des Douze.
4 Et il s'en alla conférer avec les grands prêtres et les commandants (du temple) sur le moyen de le leur livrer.
5 Ils furent dans la joie et convinrent de lui donner de l'argent.
6 Il se dit d'accord ; et il cherchait une occasion favorable pour le leur livrer sans tumulte de foule.
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On entre progressivement dans la contemplation de la Passion. Les commentaires se feront plus discrets, parce que le texte parle de lui-même. Il nous faut, plus qu’ailleurs, nous faire petits devant ce qui se passe, jusqu’à se mettre à la place des personnages, voire même celle de Judas. Qui peut affirmer, en effet, que nous n’avons pas, d’une manière où d’une autre, failli dans notre manière de suivre Jésus ? Et ces failles, ces non-dits contribuent, à leur manière, à l’échec de l’amour sur notre terre. En en prenant conscience, en méditant nos blessures et nos manques, nous ne devons pas entrer dans une culpabilité maladive, mais dans la prise de conscience que sans Dieu, nous sommes peu de chose et que nous avons toujours besoin de puiser en lui la force d’avancer. Car rien de bon ne vient véritablement de nous. L’amour est théologal, don de Dieu, dont nous ne pouvons être que des petits instruments.
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