Selon saint Luc

Selon saint Luc
Vitrail de Nonancourt

mercredi 5 février 2014

Luc 22, 21-27 – Le plus grand


21 Cependant voici que la main de celui qui me trahit est avec moi sur la table.
22 Car le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est décrété ; mais malheur à l'homme par qui il est trahi ! "
23 Et ils se mirent à se demander entre eux qui pouvait bien être celui d'entre eux qui allait faire cela.
24 Il y eut aussi parmi eux une dispute : lequel d'entre eux devait passer pour le plus grand ?
25 Et il leur dit : " les rois des nations leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent empire sur elles se font appeler Bienfaiteurs.
26 Vous, (ne faites) pas ainsi ; mais que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune, et celui qui gouverne comme celui qui sert.
27 Qui, en effet, est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Or moi, au milieu de vous, je suis comme celui qui sert.



3 commentaires:

  1. Une vieille tradition dit que nous ne conservons le Christ qu’un quart d’heure au mieux après avoir communié. Et de fait, l’amour nous échappe bien vite. Comme à Césarée où Pierre pouvait affirmer la divinité du Christ et être habité par Satan juste après (cf. Mc 8, 27 / Lc 9, 18), nous ne pouvons nous targuer de détenir le Christ. L’amour nous échappe et bien vite reviennent les triples tentations du pouvoir, de l’avoir et du valoir (cf. Luc 4, 3-13).

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  2. « Je suis comme celui qui sert ». Voir à ce sujet Jean 13 (et l’explication plus haut). La primauté du service n’est ici qu’évoquée alors que Jean substitue le récit de l’eucharistie pour insister sur le service. Deux manières d’insister sur l’essentiel.

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  3. Commentaire de Sr Téresa :

    « Qui s’abaissera sera élevé »

    Je ne crois pas qu’il existe quelqu’un qui ait besoin du secours et de la grâce de Dieu autant que moi. Parfois je me sens si désarmée, si faible. C’est pour cela, je crois, que Dieu se sert de moi. Puisque je ne peux pas compter sur mes propres forces, je me tourne vers lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et si la journée comptait encore plus d’heures, j’aurais besoin de son aide et de sa grâce toutes ces heures durant. Tous nous devons nous accrocher à Dieu par la prière. Mon secret est très simple : je prie. Par la prière, je deviens une dans l’amour avec le Christ. J’ai compris que le prier, c’est l’aimer… Les gens ont faim de la Parole de Dieu qui apportera la paix, qui apportera l’unité, qui apportera la joie. Mais on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas. C’est pour cela qu’il faut approfondir notre vie de prière. Sois sincère dans tes prières. La sincérité, c’est l’humilité, et on n’acquiert l’humilité qu’en acceptant les humiliations. Tout ce qui a été dit sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. Tout ce que tu as lu sur l’humilité ne suffira pas à te l’enseigner. On n’apprend l’humilité qu’en acceptant les humiliations, et tu rencontreras l’humiliation tout au long de ta vie. La plus grande des humiliations est de savoir qu’on n’est rien ; voilà ce qu’on apprend lorsqu’on se retrouve face à Dieu dans la prière. Souvent un regard profond et fervent sur le Christ constitue la meilleure des prières : je le regarde et il me regarde. Dans le face-à-face avec Dieu, on ne peut que savoir qu’on n’est rien et qu’on n’a rien.

    Source : No Greater Love, p. 3s, cité par Evangelio

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