Un essai de lecture cursive, collective et commentée (voir les commentaires ouverts à tous) de l'Evangile selon saint Luc. N'hésitez pas à participer à cette lecture au fil de l'eau !
dimanche 8 septembre 2013
Luc 1, 39-41 – Visitation : l'enfant tressaillit...
39 Dans ce même temps, Marie se leva, et s’en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.
40 Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth.
41 Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.
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Peut-on voir dans l'empressement de Marie le même doute que Zacharie. On peut se mettre à sa place. A-t-elle rêvé ? Se peut-il que l'ange ait dit vrai ? Ou s'agit-il seulement de la joie de partager avec sa cousine ce bonheur d'être mère ? Il serait présomptueux de répondre. Tout juste peut-on contempler les pas de Marie en Palestine, suivre ses pieds fragiles sur les chemins de la Terre sainte et espérer, comme elle a dû le faire que la Parole de l'ange prenne chair en elle comme elle habite déjà son cœur.
RépondreSupprimerVient ensuite la rencontre, cet accueil si particulier de sa cousine qui complète l'incantation de l'ange...
L'enfant a tressailli... Que dire quand on est homme et que jamais l'enfant n’a en nous manifesté sa présence ? Il y a pourtant des tressaillements intérieurs, des caresses de Dieu qui nous réveille et nous font pressentir cela...
On devrait peut-être même aller plus loin et glisser sur la pointe des pieds que lorsqu'il nous a donné de communier au corps et au sang du Christ, nous devenons à notre tour capables de ces tressaillements de Dieu en nous. Capax dei !
Alors nous pouvons faire nôtre le chant. Car nous entrons à notre tour dans cette danse trinitaire à laquelle le "fiat" marial nous a invités.